Il est d’une évidence certaine que chaque parent doit veiller à la sécurité et au bien-être de son enfant et ainsi le protéger au mieux contre les dangers qu’il pourrait rencontrer.
Protéger = Être attentif et pouvoir répondre à ses besoins physiologiques (son sommeil,…) tout en veillant à assurer une sécurité physique et psychique (le maternage proximal est tout indiqué et est à privilégié pour ce faire). Une attention particulière doit être consacrée à ses besoins d’attachement.
L’attachement = Besoin de créer des liens forts d’abord avec la maman et le papa. Il peut former des liens solides également avec les personnes qui s’occupent de lui au quotidien.
Il est également primordial de veiller à remplir son réservoir d’affection ( le nourrir d’affection et de tendresse).
Qu’appelle t-on la surprotection?
L’ exemple le plus flagrant qu’il me vient serait le fait qu’en tant que maman, vous faites des choses que votre petit pourrait effectuer lui-même (lui donner à manger alors qu’il est capable,…). Autre exemple, l’empêcher d’aller jouer avec les copains de peur qu’il se blesse ou qu’un autre enfant ne lui fasse du mal (même intentionnellement). Comme le précise Stéphane Clerget, pédopsychiatre, « La protection d’un enfant devient abusive quand elle entrave son développement ». Il est en plein apprentissage, donc il ne faut en aucun cas le freiner dans ses expérimentations. Mais attention toutefois à prendre en compte la maturité de l’enfant. Chaque parent doit apprendre à protéger son enfant contre les dangers de son environnement, mais il est important de le faire sans le surprotéger.
Ma conclusion : On ne peut pas parler de surprotection concernant les touts-petits. Et ce, non seulement parce que les petits n’ont pas encore acquis la capacité de comprendre la notion de danger mais parce qu’ils sont en pleine demande et besoin d’attachement, ce qui est vital pour leurs vie future.
by Virginie S.