Nana et Demak’Up… deux petits mots qui résonnent dans l’ esprit des femmes depuis longtemps, tels que synonyme de protection intime et de démaquillage.
Des marques symboliques… mais également écologiques?
Je me suis un peu plus renseignée sur le sujet car ayant été choisie pour tester les nouveautés de ces deux marques, je souhaitais leur laisser une chance.
A ma grande surprise, j’apprends que Demak’Up est fabriqué dans une usine certifiée.
C’est dans le département de l’Eure, à l’usine de Hondouville que leur coton est fabriqué. Plus de 140 employés participent avec talent et exigence à la confection de leurs produits au sein de leur usine française. Aujourd’hui, cette usine est certifiée ISO 14001.
Elle suit donc des normes bien précises afin d’implémenter un système efficace de management environnemental visant à optimiser les ressources et à limiter notre impact sur l’environnement (gestion des déchets, pollutions de l’air, de l’eau, sonore et visuelle, consommations énergétiques etc..)
La norme ISO 14001 définit une série d’exigences que doit satisfaire le système de management environnemental d’une organisation pour que celle-ci puisse être certifiée par un organisme extérieur et pour une durée limitée comme répondant à la norme. Elle s’intègre dans le cadre du développement durable et repose sur une démarche volontaire d’amélioration continue.
Leurs engagements :
Demak’Up et Nana font partie de la société Essity qui souhaite que leurs packagings s’inscrivent dans une économie plus circulaire durable et efficace:
– Tous leurs emballages sont recyclables.
– Ils s’engagent également d’ici 2021 à utiliser 33% de PCR (post consumer recycling) dans tous nos packagings. En d’autre terme, cela signifie qu’une partie de ce plastique provient d’un film déjà utilisé. Le plastique peut être recyclé à nouveau pour une nouvelle fabrication, offrant une véritable durabilité ainsi qu’une diminution de notre empreinte carbone.
« Limiter les déchets industriels et préserver les ressources naturelles est une préoccupation majeure pour Demak’Up. En effet, nous sommes fiers d’utiliser pour notre production des fibres de coton non utilisées dans l’industrie textile. Les vêtements que nous portons sont constitués exclusivement de fibres longues laissant ainsi les fibres courtes non exploitées. Cependant ces fibres se sont révélées idéales comme matière première pour la fabrication de nos célèbres cotons démaquillants. Les chutes restantes aussi appelées « dentelle » sont valorisées en fibres de coton blanchi, réutilisées par la suite pour la fabrication de coton. Pas de gâchis ! »
https://www.demakup.com/fr/
De quoi est constituée un coton Demak’Up ?
100% de fibres naturelles et biodégradables. Les étapes de transformation du coton sont réduit afin de proposer un produit plus naturel.
Mon avis : Il est tout à fait évident qu’une utilisation quotidienne ne s’inscrit pas dans une démarche écologique, malgré les efforts consentis par la société et le fait qu’ils soient biodégradables , ces cotons génèrent malgré tout beaucoup de déchets. Une utilisation occasionnelle pourrait être envisageable à l’usage de ces disques. Les cotons lavables restent donc une meilleure alternative pour un usage quotidien à l’utilisation des cotons jetables.
Le + : Pour la version sensitive, l’étape de blanchiment dans le processus de fabrication à été supprimé afin d’obtenir un produit plus brut pour une tolérance parfaite, que qui est en soi un très bon point.
Concernant Les protections Nana :
Je vois que leur emballage extérieur est composé de d’au moins 50% de plastique issu de matières renouvelables (issus de la canne à sucre, cultivée de manière durable).
Mon avis : Pochettes emballées individuellement, propres et pratiques. Douces et absorbantes, elles épousent les formes et tiennent bien en places.
Coté compo : Je m’aperçois que les serviettes ne contiennent pas de cotons mais des substances absorbantes…
Le + : La marque Nana est engagée depuis de nombreuses années dans la lutte contre la précarité menstruelle : depuis 2011, la marque a donné plus de 5 millions de serviettes à la Croix-Rouge française à destination des femmes sans abri. Elle est également engagée avec ADSF, Association pour le Développement de la Santé des Femmes, pour étendre son action envers les femmes défavorisées, soufrant de précarité menstruelle.
J’aimerais faire un petit aparté concernant la société Essity :
L’hygiène des toilettes à l’école est une problématique encore à notre époque. Ce problème n’a toujours pas été résolu et continue de poser des soucis à nos enfants.
Face à cette situation, Essity, expert de l’hygiène et de la santé, a demandé à l’IFOP de mener une grande étude afin d’identifier les points de blocage liés au manque d’hygiène dans les toilettes scolaires en France.
L’objectif d’Essity : engager un dialogue constructif avec les différentes parties prenantes en facilitant la recherche de solutions collectives et pérennes permettant d’améliorer la santé et le bien-être des enfants.
Le rapport est consultable sur le site https://www.essity.fr
by Virginie S.
Maman éco, bébé bio 